Matériel de travail
Les outils de collecte des informations sont des plus simples : cahier-crayon (ou tablette numérique), appareil photographique numérique et/ou clef USB. En effet, lors de la consultation des archives, les documents intéressants sont systématiquement photographiés les uns à la suite des autres. A ce stade, ils sont simplement recensés avec les informations élémentaires : source, date de publication, auteur(s) ou administration productrice, organisme détenteur de l’archive, et de toute référence associée au numéro des clichés réalisés. Ces photographies seront ensuite dépouillées, ordonnées, et enregistrées, au bureau, en fiches « événement ».
Fiche d’enregistrement d’un événement
Chaque date d’événement donne lieu à la création d’une fiche numérique (soit un fichier par fiche) par commune dans laquelle sont reportées toutes les informations classées par rubrique.
- Le bandeau supérieur. Il comprend la date (jour(s)/mois/année) de l’événement, le nom de la commune concernée et un numéro de fiche. Ce numéro de fiche est constitué de l’année, suivi d’une lettre attribuée chronologiquement à chaque événement de l’année puis, éventuellement, lorsque la base de données comprend plusieurs communes, d’un numéro attribué au fur et à mesure de la création de nouvelles fiches. En fonction de la qualité des renseignements recueillis qui permettent la localisation plus ou précise des secteurs impactés, il peut être utile de coder le numéro de fiche en lui attribuant une couleur de fond :
- localisation très approximative, à l’échelle de la commune : en jaune
- localisation approximative, à l’échelle du lieu-dit : en orange
- localisation précise, au niveau du secteur impacté : en vert
- sites « non localisés » : en bleu
- En-tête de la fiche. Elle fournit les conditions marégraphiques du jour (coefficients et heures des pleines mers).
- Corps de la fiche. Il décrit successivement les divers types de dommages. Ces descriptions sont généralement une retranscription directe des textes recueillis dans les archives et qui décrivent les dommages. Dans la mesure du possible, les photos, croquis, plans, … illustrent alors le texte. L’ensemble de cette iconographie sert ensuite à localiser les dommages générés par cet événement plus ou moins précisément sur un fond cartographique.
- Sources et références. Elles renseignent obligatoirement la fiche sur les documents utilisés.
Fiche type d’un enregistrement d’un évènement
La constitution de la base de données des événements
Cette étape est, de préférence, réalisée par informatique. Les fiches « événement » sont réunies au sein d’un même dossier informatique. Elles y sont organisées en fichiers où elles sont classées, d’abord par commune, puis par date de l’événement (le format numérique permet également un simple classement chronologique). A l’issue de cette classification, des listes d’événements météo-marins ayant généré des dommages sont produites ainsi que des diagrammes permettant d’apprécier la distribution dans le temps des périodes plus dommageables pour les rivages.
