photographie aérienne de la côte bretonne avec des maisons en front de mer

Les « gens », c’est qui ?

Dans un premier temps, il s’agit d’identifier toute personne susceptible d’être concernée, directement ou indirectement, par les phénomènes d’érosion ou de submersion marines. Sans chercher à établir une liste exhaustive, il est possible de citer au niveau d’une commune :

les gestionnaires de la commune (le maire, les adjoints, les membres des services techniques…)

les habitants d’une commune ou les « simples » passants (les touristes, les promeneurs…)

• les commerçants, les artisans, les professionnels en général.

En résumé, ce sont les « gens » qui habitent, travaillent, se promènent, ont des activités quelles qu’elles soient sur cette commune.

A une échelle plus large que la commune, apparaissent également :

• les gestionnaires, techniciens et politiques à l’échelon intercommunal, départemental, régional, national voire international

• les scientifiques (économistes, ethnologues, géographes, géologues, juristes, psychologues sociaux ou environnementaux…) qui développent des méthodologies de recueil de données et construisent des connaissances qui sont éventuellement transférées aux usagers ou gestionnaires

• et toute autre personne non directement concernées par une commune mais impliquée dans la gestion ou ayant un intérêt pour un ensemble de sites sensibles aux risques côtiers.

Ces personnes, dans leur ensemble, sont insérées dans des groupes (les habitants, les gestionnaires communaux, intercommunaux, les associations locales, les experts techniques et/ou scientifiques…) et ont toutes, de par leur(s) appartenance(s) à ces groupes, une représentation du risque côtier, autrement dit, un point de vue, une idée, une vision de ce qu’est le « risque côtier ». Cette représentation se construit en fonction de l’expérience personnelle (liée au vécu, à l’histoire…) et sociale (liée aux insertions sociales) de chacun.