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Financer des travaux de protection contre la mer : le Plan Submersions Rapides (PSR)

Le « pladigue » de mars 2010 a progressivement évolué en « Plan Submersions Rapides : submersions marines, crues soudaines et ruptures de digues », dit PSR (Cepri, 2011 ; MEDDTL, 2011a). Comme le décret sur les ouvrages hydrauliques, le PSR concerne à la fois les submersions marines et les crues fluviales (soudaines uniquement). Cependant, il prévoit un programme spécifique au littoral qui a le mérite de traiter simultanément les questions d’érosion et de submersion.

Le PSR est conçu comme un plan interministériel alimenté par des contractualisations avec les collectivités territoriales qui soumettent leurs projets à l’Etat (instruction par les Dreal). Sur le littoral, l’obtention du label « PSR » est le sésame pour financer, sur le fonds dit « Barnier » (Fonds de Prévention des Risques Naturels Majeurs créé par la loi n° 95-101 du 2 février 1995), des travaux de consolidation des ouvrages de protection contre la submersion marine. Le budget alloué par l’Etat aux PSR est de 500 millions d’euros pour la période 2011-2016.

Le maire de Plonévez-les-Flots prépare donc un projet de PSR pour conforter la vieille digue qui protège le lotissement. Il a fait appel à un bureau d’étude financé par la commune pour répondre au cahier des charges de labellisation technique du projet. Celui-ci conseille à la commune une surélévation de la digue pour anticiper les effets du changement climatique. Mais un simple PSR ne permet pas ce type d’opération. Si letravaux consistent à rehausser le système de protection, ils doivent s’inscrire dans un projet plus global monté dans le cadre d’un Papi.